Après des études en Droit, en Cinéma et en Musicologie à l’Université de Montréal, elle devient journaliste-pigiste au Devoir au début des années 90. Parallèlement, elle officie en tant que guitariste au sein du groupe les Jaguars et fait ses premières armes dans l’industrie du disque. À partir de 1996, elle réalise une centaine de compilations de disques du catalogue québécois pour Les Disques Mérite et la Multinationale BMG. Elle rencontre alors presque tous les artistes encore vivants, connus et moins connus, des années 50-60-70. En 1998, elle propose à Musimax une série de biographies sur les artistes québécois, qui allait devenir Musicographie, l’émission phare de la chaine. Entre 1999 et 2007, elle travaille sur plus de 70 documentaires télé pour la chaine.
Elle fonde ensuite sa propre compagnie pour y produire des documentaires d’auteur avec le producteur et réalisateur Eric Ruel. Le tandem se démarque dès leur premier film. Elle réalise et produit en 2002-2003 le documentaire Chanter plus fort que la mer/Singing to drown out the Sea (Zone libre, SRC et Bravo) qui remporte trois nominations au Gala des Prix Gémeaux.
En 2007, ils présentent Bombes à retardement/Time Bombs (Canal D, Global), un film sur des soldats canadiens ayant été cobayes dans les tests nucléaires du Nevada dans les années 50. À la suite de la diffusion du film, les vétérans sont dédommagés par le Gouvernement canadien après 30 ans de lutte. Le documentaire-choc décroche le prestigieux Gold Ribbon Award décerné par l’Association des télédiffuseurs canadiens, en plus de remporter le Grand Prix du jury pour le meilleur documentaire au Festival du film indépendant de New York.
À l’automne 2010, le tandem lance J’ai la mémoire qui tourne, diffusée sur la chaine Historia. La série réalisée à partir de films de famille devient un véritable coup de cœur pour les téléspectateurs québécois. Pour le projet J’ai la mémoire qui tourne, Guylaine Maroist et Eric Ruel reçoivent le Prix Pierre Berton 2011, plus haute distinction en histoire au Canada.
Guylaine Maroist occupe la présidence de La Ruelle depuis 2002. Sous son règne, elle a transformé la boite de productions documentaires en une véritable pépinière de création de contenu — sur toutes les plateformes. La Ruelle œuvre notamment en télévision, au cinéma, sur le web et dans le domaine de l’éducation. Depuis 2011, l’équipe menée par Guylaine Maroist, travaille aussi à des expositions muséales, des projections urbaines, des expériences immersives et des livres.
En 2015, Guylaine Maroist, est nommée membre en règle de l’organisation non gouvernementale Pugwash (ONG). Elle devient donc la première cinéaste de l’histoire à siéger au sein de l’organisme qui, depuis 1957, exerce une influence sur l’Organisation des Nations Unies et les dirigeants d’États sur les sujets de la paix et du désarmement nucléaire.
Pour plus d’information, voir Wikipedia
Depuis 2002 – Présidente de La Ruelle
Depuis 2013 – Présidente des Artistes pour la Paix
Depuis 2015 – Membre de Pugwash
2018 – 2 Prix Gémeaux (Meilleur documentaire et Meilleur scénario) et 3 autres nominations au Gala des Prix Gémeaux pour «Expo 67 mission impossible» (Meilleure réalisation, Meilleure recherche et Meilleur montage).
2015 – Gagnante du VIFFF D’Or Grand Prix du jury pour le documentaire «God Save Justin Trudeau» au Vevey International Film Festival en Suisse.
2015 – 4 nominations au Gala des Prix Gémeaux pour «God Save Justin Trudeau». Meilleur documentaire, Meilleure réalisation, Meilleur direction de la photographie et Meilleur montage.
2015 – Compétition officielle pour le Sesterce d’Argent pour «God Save Justin Trudeau» au Festival Visions du Réel en Suisse. Le film est présenté en ouverture du prestigieux festival.
2013 – Gagnante du Meilleur documentaire société au Gala des Prix Gémeaux pour «Les États-Désunis du Canada».
2013 – Gagnante de la Meilleure recherche documentaire au Gala des Prix Gémeaux pour «Gentilly or Not To Be». Le film a aussi remporté les honneurs du Meilleur montage.
2013 – Nomination pour la Meilleur recherche pour «Les États-Désunis du Canada».
2011 – Gagnante du Prix du Gouverneur général en histoire. Le Prix Pierre-Berton pour les médias populaires.
2011 – Nomination Numix dans la catégorie production de convergence information pour le site web «J’ai la mémoire qui tourne».
2011 – Nomination à Banff dans la catégorie numérique pour le site web «J’ai la mémoire qui tourne».
2010 – Finaliste aux Japan Prize International Educational Program Contest pour la zone éducative du site web «J’ai la mémoire qui tourne».
2010 – Nomination Numix dans la catégorie production de convergence information pour le site web «J’ai la mémoire qui tourne».
2009 – Gagnante du Grand Prix Boomerang pour le meilleur site web média pour «J’ai la mémoire qui tourne».
2009 – 5 nominations pour la série documentaire «J’ai la mémoire qui tourne». Meilleure série documentaire, Meilleur scénario, Meilleur site web, Meilleur montage, Meilleur son.
2008 – Gagnante du Grand Jury Prize for Best Documentary pour «Time Bombs» au New-York Internaitonal Film Festival.
2008 – Gagnante du Gold Ribbon Award (Ruban D’OR) for Best Documentary on Canadian Television pour «Time Bombs». Remis par CAB/ACR Canadian Association of Broadcasters.
2008 – Nomination pour la Meilleure recherche pour «Bombes à retardement / Time Bombs» au Gala des Prix Gémeaux. Le documentaire a aussi été nommé pour Meilleur montage.
2007 – Nomination pour la Meilleure biographie pour «Musicographie René Angélil» au Gala des Prix Gémeaux.
2004 – Nomination pour le Meilleur documentaire culturel «Chanter plus fort que la mer» au Gala des Prix Gémeaux. Le film a aussi été nommé pour Meilleur montage et Meilleur son.
2000 – Nomination pour la Meilleure recherche pour «Musicographie Nanette Workman» au Gala des Prix Gémeaux.
2000 – Nomination pour la Meilleure compilation pour «Serge Deyglun en vedette» au Gala de l’ADISQ.
2000 – Nomination pour la Meilleure compilation pour «Renée Martel» au Gala de l’ADISQ.
1999 – Nomination pour la Meilleure compilation pour «Le temps est bon» au Gala de l’ADISQ.
D’abord reconnu pour son travail de monteur, Eric Ruel a notamment œuvré au sein de l’Office National du film et de la Société Radio-Canada. Fondateur de La Ruelle (anciennement les Productions de la ruelle), Eric Ruel a produit, coréalisé et monté le documentaire Chanter plus fort que la mer (Zone libre SRC, Bravo) qui a été salué par les critiques du Québec et de la France et qui a obtenu trois nominations au Gala des Gémeaux.
Il produit, réalise et monte également le documentaire Bombes à retardement /Time Bombs qui décroche le prestigieux Gold Ribbon Award (Meilleur documentaire de l’année) décerné par l’Association des télédiffuseurs canadiens, en plus de remporter le Grand Prix du jury pour le meilleur documentaire au Festival du film indépendant de New York. Le film a aussi reçu trois nominations au Gala de Prix Gémeaux en 2008, dont Meilleur documentaire et Meilleur montage.
À l’automne 2009, il produit et réalise la série J’ai la mémoire qui tourne qui connait un vif succès sur la chaine Historia. Plus qu’une série documentaire télévisée, J’ai la mémoire qui tourne se veut un projet de sauvegarde des films des familles québécoises. Pour le projet J’ai la mémoire qui tourne, Eric Ruel et Guylaine Maroist reçoivent le prix du Gouverneur Général « Prix Pierre Breton 2011 », la plus haute distinction en histoire au Canada.
En 2012 il produit, coréalise et monte deux documentaires qui marqueront les médias et le public en plus de susciter des débats de société. Gentilly or Not To Be, documentaire sur la centrale nucléaire Gentilly-2, a fait couler beaucoup d’encre en révélant des problèmes de sécurité et de santé publique.
Le film et ses révélations ont contribué à la fermeture permanente de la seule centrale nucléaire au Québec. Gentilly or Not To Be a reçu les Prix Gémeaux de la Meilleure recherche et du Meilleur montage en 2013. Il est télédiffusé à Télé-Québec sur TV5 Monde.
Toujours en 2012, il produit, assure la direction photo et monte Les États-Désunis du Canada, un long métrage documentaire sur les séparatistes canadiens hors Québec. Ce film audacieux obtient un vif succès dans les salles du Québec et sera ensuite présenté à Canal D et à The Documentary Channel. Le documentaire remportera en 2013 le Prix Gémeaux du Meilleure documentaire.
En novembre 2014, Eric produit, coréalise, assure la direction photo et monte God Save Justin Trudeau, un long métrage documentaire sur la politique-spectacle mettant en vedette Justin Trudeau et Patrick Brazeau alors qu’ils se préparent pour combat de boxe qui changera à jamais le destin des deux hommes. Le film est présenté aux Rencontres internationales du documentaire (RIDM), aux Rendez-vous du cinéma québécois (2015) et au Salt Spring Film Festival (2015). God Save Justin Trudeau donne aussi le coup d’envoi du festival Vision du Réel en Suisse en 2015, en compétition pour le Sesterce d’Argent. Le film a remporté le VIFFF D’OR au Vevey International Film Festival en Suisse en 2015. Le film est aussi présenté à Canal D, CTV et sur la RTS. Il a aussi reçu 4 nominations au Gala des prix Gémeaux pour le meilleur documentaire, la meilleure réalisation, le meilleur montage et la meilleure direction photo.
En 2014, Eric Ruel a été mis en nomination dans le cadre des Prix d’excellence de la première ministre de l’Ontario afin de rendre hommage aux diplômés collégiaux exceptionnels. « Mon quartier au Cinéma » a été projeté à l’automne 2015 dans le Quartier des spectacles.
En 2016, il entame la production du film Jukebox : Un rêve américain fait au Québec, un long métrage documentaire qui promet de secouer l’industrie de la musique au Québec.
En 2017, il produit et coréalise le thriller documentaire Expo 67 mission impossible. Le film est présenté 8 semaines en salles commerciales au Québec et 5 semaines au Canada anglais. Plus de 500 représentations plus tard, le film est toujours présenté aux quatre coins du Canada et dans les écoles du Québec.
En 2020, Eric lance son film participatif, la comédie Jukebox : Un rêve américain fait au Québec. Il lancera aussi plus tard le documentaire Que des mots (titre provisoire), un film de Léa Clermont-Dion et Guylaine Maroist.
Eric travaille sur deux prochains films et parcourra le monde dans les prochains mois pour compléter le financement de ses productions. Il sera d’ailleurs à DokFest Munchen ainsi qu’à Eaves.
2018 – 2 Prix Gémeaux (Meilleur documentaire et Meilleur scénario) et 3 autres nominations au Gala des Prix Gémeaux pour «Expo 67 mission impossible» (Meilleure réalisation, Meilleure recherche et Meilleur montage).
2015 – Gagnant du VIFFF D’Or Grand Prix du jury pour le documentaire «God Save Justin Trudeau» au Vevey International Film Festival en Suisse.
2015 – 4 nominations au Gala des Prix Gémeaux pour «God Save Justin Trudeau». Meilleur documentaire, Meilleure réalisation, Meilleur direction de la photographie et Meilleur montage.
2015 – Compétition officielle pour le Sesterce d’Argent pour «God Save Justin Trudeau» au Festival Visions du Réel en Suisse. Le film est présenté en ouverture du prestigieux festival.
2014 – Nomination pour le Prix d’excellence de la Première ministre de l’Ontario – diplômés collégiaux exceptionnels de la province.
2013 – Gagnant du Meilleur documentaire société au Gala des Prix Gémeaux pour «Les États-Désunis du Canada».
2013 – Gagnant du Meilleur montage documentaire au Gala des Prix Gémeaux pour «Gentilly or Not To Be». Le film a aussi remporté les honneurs de la Meilleure recherche.
2011 – Gagnant du Prix du Gouverneur général en histoire. Le Prix Pierre-Berton pour les médias populaires.
2011 – Nomination Numix dans la catégorie production de convergence information pour le site web «J’ai la mémoire qui tourne».
2011 – Nomination à Banff dans la catégorie numérique pour le site web «J’ai la mémoire qui tourne».
2010 – Finaliste aux Japan Prize International Educational Program Contest pour la zone éducative du site web «J’ai la mémoire qui tourne».
2010 – Nomination Numix dans la catégorie production de convergence information pour le site web «J’ai la mémoire qui tourne».
2009 – Gagnant du Grand Prix Boomerang pour le meilleur site web média pour «J’ai la mémoire qui tourne».
2009 – 5 nominations pour la série documentaire «J’ai la mémoire qui tourne». Meilleure série documentaire, Meilleur scénario, Meilleur site web, Meilleur montage, Meilleur son.
2008 – Gagnant du Grand Jury Prize for Best Documentary pour «Time Bombs» au New-York Internaitonal Film Festival.
2008 – Gagnant du Gold Ribbon Award (Ruban D’OR) for Best Documentary on Canadian Television pour «Time Bombs». Remis par CAB/ACR Canadian Association of Broadcasters.
2008 – Nomination pour le meilleur montage pour «Bombes à retardement / Time Bombs» au Gala des Prix Gémeaux. Le documentaire a aussi été nommé pour la Meilleure recherche.
2004 – Nomination pour le Meilleur documentaire culturel «Chanter plus fort que la mer» au Gala des Prix Gémeaux. Le film a aussi été nommé pour Meilleur montage et Meilleur son.
2000 – Gagnant du prix Award Of Excellence, Amtec Media Festival pour la série documentaire «Transit» produite par l’Office national du film du Canada.
Léa Clermont-Dion est doctorante science politique à l’Université Laval. Son sujet de thèse est Le sexisme sur le web, un espace de reconduction des inégalités de genre. Elle est boursière Vanier, l’une des bourses de doctorat les plus prestigieuses au Canada. Elle a donné plus de deux cents conférences dans les dernières années sur des enjeux de condition féminine notamment au Conseil de l’Europe.
Elle a réalisé et scénarisé plus d’une dizaine de court-métrages documentaires pour Radio-Canada en Autriche, France, Angleterre, Hongrie et Allemagne. Léa est également la réalisatrice du court-métrage, Sandra, mettant en scène Sarah-Jeanne Labrosse et portant sur la prostitution. Elle est conceptrice et scénariste du documentaire Beauté Fatale, documentaire s’intéressant à la tyrannie de la minceur, diffusé sur les ondes de Télé-Québec. Elle a été scénariste d’une dizaine de reportages pour la série Banc Public, diffusée sur les ondes de Télé-Québec. Léa est aussi l’auteure d’un essai, best-seller au Québec, s’intéressant au culte des apparences, La revanche des moches, publié chez VLB.
Pendant quelques années, Léa a œuvré au Conseil du Statut de la femme, au Secrétariat à la condition féminine et à l’Association de la Munyu de la Comoé, un organisme de femmes partenaire d’Oxfam-Québec au Burkina Faso. Elle est co- instigratrice de la Charte québécoise pour une image corporelle saine et diversifiée adoptée par le gouvernement du Québec en 2009 et du site Les Féministes. Elle a contribué au retrait de deux émissions de télé-réalité portant sur les Mini-Miss à Musimax avec l’aide d’Alain Vadeboncoeur, médecin, et Ianik Marcil, économiste, grâce à une pétition signée par plus de 50 000 personnes. Son implication a entre autres été récompensée par le premier prix Forces Avenir 2011, les bourses du millénaire, le prix Hommage Bénévolat Québec, la personnalité de la Presse en novembre 2011 et le prix Jeune femme de mérite remis par le Y des femmes.
2016 – Bourse Vanier
2011 – Premier prix Forces Avenir
2011 – Prix Hommage Bénévolat Québec
2011 – La personnalité de la Presse en novembre 2011
2011 – Prix Jeune femme de mérite remis par le Y des femmes
En plus d’un baccalauréat et de séminaires de maîtrise en études cinématographiques, Geneviève Pigeon possède une solide formation de 2e cycle en enseignement postsecondaire ainsi qu’une expérience pratique très diversifiée liée au monde du cinéma et des communications. Elle a notamment œuvré en médiation culturelle par le biais du documentaire auprès du jeune public ainsi qu’en milieu carcéral, a enseigné le cinéma au collégial et a coordonné une variété d’initiatives de développement des publics. Elle se joint à La Ruelle à l’été 2021 autour de la campagne #Stoplescyberviolences.
Maud St-Onge travaille depuis près de 20 ans dans le milieu publicitaire. D’abord au sein d’agences de publicité québécoises florissantes pour ensuite ouvrir sa propre entreprise de services, il y a plus d’une décennie. Débordante de créativité, elle maîtrise les technologies du monde numérique pour créer des expériences uniques et toucher le public. Elle travaille à la direction artistique, au design (UX/UI), à l’élaboration de projets imprimés, de sites internet et d’animations interactives (motion design). Maud collabore aux projets de La Ruelle à titre de productrice multimédia depuis 2003.
Diplômée d’un Baccalauréat en Stratégies de production culturelle et médiatique à l’UQÀM, d’un Certificat en Études féministes ainsi que d’un DESS en Journalisme, Marianne Locas a plus d’une corde à son arc. Passionnée de culture, de cinéma et d’enjeux sociaux, ses valeurs s’alignent rapidement à celles de La Ruelle Films. Elle se joint à l’équipe en 2022 autour de la mise en marché du film Je vous salue salope. Depuis, elle s’occupe des relations de presse, des communications ainsi que du déploiement politique de la campagne Stop les cyberviolences.
Artiste multidisciplinaire accomplie, Aelys Laforest-Jean a commencé ses études au Conservatoire de musique de Québec alors qu’elle était encore une enfant. Elle y passe des années à développer et perfectionner sa maîtrise du violon et de la composition musicale. Après avoir remporté le concours radiophonique « Le Petit Mozart », elle change de domaine pour se consacrer davantage à une autre de ses passions ; les arts graphiques. C’est à 18 ans que sa collaboration avec La Ruelle débute, pour le film Expo 67 : Mission Impossible. Créatrice de l’univers visuel flamboyant de Jukebox, elle devient directrice artistique pour le sombre opus Je vous salue Salope.
Après des études en scénarisation cinématographique puis en arts visuels et médiatiques à l’UQAM, Nicolas a travaillé dans la postproduction de plusieurs longs métrages de fiction. Il rejoint La Ruelle comme monteur, plus désireux que jamais de raconter l’histoire derrière l’Histoire.